Tout savoir sur les télescopes Schmidt-Cassegrain Celestron CPC
La gamme CPC représente le must des instruments sur monture à fourche. Robuste... et rapide à mettre en place, aucune mise en station polaire n'est nécessaire. Contrairement aux gammes NexStar SE et Evolution, les CPC disposent de 2 bras pour soutenir le tube optique, un plus pour ceux qui se destinent à l'astrophotographie planétaire ou du ciel profond (avec la table équatoriale optionnelle). Des moteurs plus puissants ont été ajoutés pour un suivi d'une grande précision. La compacité des CPC est rendu possible grâce au concept du Schmidt-Cassegrain, popularisé dans les années 70 par Celestron, qui permet d'avoir des tubes optiques de moyens ou grands diamètres repliés évitant la trop grande longueur des Newton ou lunettes.
Afin d'obtenir un maximum de confort, Celestron a developpé un télescope informatisé réduisant au minimum le temps et la difficulté d'installation. La gamme CPC dispose du système d'alignement révolutionnaire SkyAlign, d'une raquette de commande et d'une double motorisation sur chaque axe pour des déplacements automatiques GOTO. Le ciel est alors pleinement à votre portée sans aucune difficulté pour l'observer. L'instrument se déplace rapidement et facilement vers les cibles (nébuleuses, galaxies, planètes...) que vous lui indiquerez à l'aide des menus et boutons de la raquette de commande rétroéclairée.
Entrez simplement l'heure, la date et le lieu d'observation, puis pointez 3 étoiles, votre CPC se déplace alors sur la cible de votre choix, puis compense automatiquement le mouvement apparent des étoiles (lié à la rotation terrestre). Nul besoin de connaître le ciel pour en découvrir ses merveilles! Vous serez prêts, en 10-15min à peine, après avoir fini le montage et appuyé sur le bouton "On".
235mm : Conçu pour l'astrophographie!
Le but d'un instrument d'astronomie consiste à collecter le maximum de lumière et de la restituer le mieux possible. Le C9.25 collecte 34% de luminosité supplémentaire par rapport à un télescope de 203mm. Un surplus appréciable en observation du ciel profond, plus d'objets sont visibles et les plus lumineux présentent de nombreux détails. De plus la photographie de ces objets requiert un temps de pose plus court et l'imagerie planétaire, de part la résolution plus élevée, fournit de meilleurs clichés. Le 235mm de Celestron constitue donc un choix intéressant du fait de sa grande polyvalence.
Cependant, celui-ci se distingue des autres instruments de part sa conception optique particulière. En effet, la longueur focale du miroir primaire plus importante et la diminution du rapport d'ouverture du miroir secondaire apporte une plus grande planéité du champ sur le plan focale. Les aberrations optiques telles que la coma et l'astigmatisme hors axe sont alors réduites. De plus l'optimisation du système de bafflage minimise le vignettage en bordure de champ. L'observation grand champ avec des oculaires au coulant de 50.8mm et l'imagerie avec de grand capteur sont donc vivement conseillées.
Le C9.25 dispose ainsi d'un diamètre important pour observer une gamme très étendue d'objets du ciel profond! Galaxies, nébuleuses, amas globulaires et ouvert, comètes toutes les plus belles merveilles célestes sont accessibles pour un plaisir sans cesse renouvelé. La magnitude limite, dans un ciel très noir, est de 14.3 pour cet instrument. Des centaines d'objets peu lumineux sont ainsi à la portée de ce 235mm dont la résolution de 0.49 secondes d'arc permet de distinguer de nombreux détails. En effet, grâce à un rapport d'ouverture intermédiaire à f/10, le C9.25 est parfaitement adapté tant à l'observation des surfaces planétaires qu'aux objets du ciel profond. Saturne dévoile ses anneaux d'une étonnante manière et laisse entrevoir des détails pourtant situés à des milliards de kilomètres telles que des bandes nuageuses de part et d'autres de son équateur ainsi que la fameuse division de Cassini. La première vision est souvent un choc, les observations suivantes sont toujours plaisantes tant la "planètes aux anneaux" est fascinante.
Jupiter, la plus grande planète du système solaire, entourée de ses satellites galiléens est encore plus riche de détails atmosphériques permettant même de voir, avec un peu de pratique, la célèbre Grande Tâche Rouge. La Lune et le Soleil de part leur proximité nous laissent en entrevoir de nombreux et très fins détails. Notre étoile observée à travers un filtre spécialement conçu est souvent parsemée de tâches solaires facilement identifiables. Dans les moments de faibles turbulences atmosphériques il est même possible d'y distinguer la granulation solaire. Zones de petites tailles (à l'échelle solaire) bouillonnant à la surface du Soleil.
La Lune observable dans des zones de fortes pollutions lumineuses donne l'impression, surtout à l'aide d'une tête binoculaire d'être survolée. Montagnes, mers, vallées et cratères lunaires sont tellement beaux et nombreux qu'il vous faudra plusieurs années pour tous les apprécier. Concernant l'observation du ciel profond celle-ci est presque sans limite, tant la diversité des d'objets à observer est importante. Le C9.25 démontrera toute sa puissance dans un ciel sombre, à l'aide si possible du réducteur de focale f/6.3 Celestron. Nébuleuses planétaires, nébuleuses diffuses, galaxies spirales, amas globulaires, vestiges de supernovae parsèment notre ciel et montrent des détails riches et variés suivant le grossissement et les filtres utilisés.
Traitement Starbright XLT
Il ne suffit pas de collecter le maximum de lumière il faut aussi la transmettre de la meilleure façon possible. Dans ce domaine Celestron est passé maître en la matière en proposant en série sur les gammes XLT, Edge, CPC, NexStar... le traitement haute performance Starbright XLT. La traversée de la lame de Schmidt et la réflexion sur les deux miroirs de l'instrument ont pour effet de diminuer la quantité de lumière résultante. Pour minimiser les pertes Celestron a développé 2 solutions optimisées à la fois pour l'observation visuelle (spectre visible) et aussi, ce qui constitue une prouesse incroyable, pour l'imagerie CCD (spectre élargi vers l'ultraviolet et l'infrarouge).
Tout d'abord les miroirs sont recouverts d'un traitement unique au monde composé de différentes couches très fines d'aluminium (Al), de quartz (SiO2) et de dioxyde de titane (TiO2). La courbe pointillée représente le taux de réflectivité des traitements appliqués aux miroirs primaire et secondaire. La réflectivité moyenne est de 93% de 400nm jusqu'à 750nm. Le traitement anti-réflexion déposé avec une très grande maîtrise des dépôts sous vide est composé d'éléments tels que la fluorite de magnésium (MgF2) et du dioxyde d'Hafnium(HfO2). La courbe pleine représente le taux de transmission à travers la lame correctrice, ce taux évolue en moyenne autour de 97% (!).
En combinant les performances des traitements optiques aux taux de transmission des miroirs utilisés, le traitement Starbright XLT est en moyenne 16% supérieur au précédent traitement Starbright. Un gain appréciable et actuellement le meilleur traitement au monde si toutefois le renvoi coudé utilisé ainsi que les oculaires sont du même niveau.